Lundi 20 avril

"Welcome my son, welcome to the machine..." Le morceau s’ouvre sur des bruits mécaniques, saccadés qui vont plonger très rapidement l’auditeur dans une ambiance sombre et oppressante.
On a donc ici une description d’un monde (quelque peu à la Matrix) contrôlé par une « machine ». La chanson critique évidemment notre société en mettant sur la table la fameuse théorie du déterminisme (on est prédestiné et on a aucun mot à dire sur cette destinée). Ici on pourrait voir l’absence de liberté pour l’interlocuteur qui est incapable de se sortir de cette situation (Il s'agit d'un monologue d'un père qui s'adresse à son fils).
Nous avons une large part réservée à l'instrumental, qui ne fait qu'accentuer l'étendu du pouvoir de la Machine.
on rappelle qu’officiellement cet album est un hommage à Syd Barrett (le guitariste, chanteur et compositeur du groupe). Donc ce morceau serait une tentative d’explication sur la folie qui a frappé l’ancien leader du groupe. La pression du monde du business où tout est calculé aurait écrasé le chanteur.


Pink Floyd  (depuis 1965)
Welcome to the machine