"Welcome my son, welcome to the machine..." Le morceau s’ouvre sur des bruits mécaniques, saccadés qui vont plonger très rapidement l’auditeur dans une ambiance sombre et oppressante.
On a donc ici une description d’un monde (quelque peu à la Matrix) contrôlé par une « machine ». La chanson critique évidemment notre société en mettant sur la table la fameuse théorie du déterminisme (on est prédestiné et on a aucun mot à dire sur cette destinée). Ici on pourrait voir l’absence de liberté pour l’interlocuteur qui est incapable de se sortir de cette situation (Il s'agit d'un monologue d'un père qui s'adresse à son fils).
Nous avons une large part réservée à l'instrumental, qui ne fait qu'accentuer l'étendu du pouvoir de la Machine.
on rappelle qu’officiellement cet album est un hommage à Syd Barrett (le guitariste, chanteur et compositeur du groupe). Donc ce morceau serait une tentative d’explication sur la folie qui a frappé l’ancien leader du groupe. La pression du monde du business où tout est calculé aurait écrasé le chanteur.
Pink Floyd (depuis 1965)
Welcome to the machine